Parmi les techniques de relaxation que je vous propose d’expérimenter dans mes séances, le training autogène de Schultz apprend à se relaxer n’importe où, n’importe quand, sans que l’on ait besoin d’autre chose que la force de sa pensée. Le bénéfice : enrayer son stress en quelques minutes.
« Avoir la capacité d’entrer en relaxation n’importe où, à n’importe quel moment, dans n’importe quelles circonstances, sans avoir besoin d’autre chose que la force de sa pensée », telle est, en effet, la proposition du training autogène de Schultz. Originalité de la méthode ? Son influence sur les différentes techniques de relaxation (elle est notamment à l’origine de la sophrologie) et son protocole extrêmement rigoureux, « qui consiste à répéter des phrases suggestives et clairement codifiées, du type “Je suis relaxé” ou “Mon cœur bat de façon régulière”, explique Françoise de Lesdain, psychothérapeute. Cela conduit progressivement le pratiquant à développer un véritable “conditionnement”, pour parvenir quand il le souhaite à la maîtrise de ses émotions. »
Si le training autogène permet de lutter contre le stress et la fatigue, de renforcer sa mémoire, de développer sa capacité d’introspection et de concentration, il est préconisé aussi dans le cas d’affections cardiaques, d’hypertension artérielle, de dysfonctionnement respiratoire, de problèmes circulatoires… On raconte l’histoire d’un alpiniste bloqué trois jours dans une crevasse après une avalanche : à l’arrivée des secours, il expliqua qu’il avait maintenu active sa circulation sanguine, notamment dans les pieds et les mains, en récitant la formule de chaleur qu’il avait apprise grâce à cette méthode.
Cadres surmenés, mères de famille trop anxieuses, adolescents angoissés, sportifs de haut niveau confrontés à la compétition… Aujourd’hui, les candidats à l’apprentissage ne manquent pas. Dispensés par des psychothérapeutes, des sophrologues, des relaxologues, et même par quelques professeurs de sport, les cours sont indispensables. Après six mois de formation (à raison d’une ou deux séances par semaine), on est prêt à pratiquer seul dans son fauteuil de bureau, ou allongé sur son lit.
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Source : Le training autogène de Schultz