Ma vie d’Endogirl

J’ai 45 ans et souffre d’endométriose depuis l’adolescence. Le diagnostic a été posé tardivement, en 2011, la maladie ayant gagné du terrain. J’étais alors au stade le plus avancé avec des lésions dans tout le péritoine et un kyste de la taille d’une orange sur un ovaire. Jusque-là, les échographies ne montraient rien d’anormal.

J’ai deux enfants. Deux grossesses difficiles en 2003 et 2005. Pour mon fils aîné, j’ai même dû être hospitalisée de 6 à 8 mois de grossesse (jusqu’à sa naissance) pour une menace d’accouchement prématuré à 6 mois. Toute la deuxième grossesse, je l’ai passée alitée, sous surveillance médicale.

En 2011, les douleurs m’handicapaient énormément. Je ne pouvais plus rester debout, le bas du ventre et du dos étant extrêmement douloureux. J’en avais des vertiges et j’étais épuisée. Ma vie professionnelle s’en trouvait affectée, à l’époque enseignante en élémentaire, je travaillais dans la douleur. Et mon temps libre se résumait à rester chez moi pour me reposer.

Le diagnostic est enfin tombé lorsque l’échographie a révélé un kyste sur mon ovaire gauche. Pendant toutes ces années où j’ai galéré, la maladie n’a fait que progresser. Quand elle a été diagnostiquée, j’étais au stade le plus avancé. J’ai alors changé de stérilet (je portais celui au cuivre) pour un stérilet hormonal (Mirena). Puis, 9 mois plus tard, j’ai été opérée par coelioscopie. On m’a retiré l’ovaire gauche en même temps que le kyste et il s’est avéré que toutes les parois des organes situés dans le bas ventre (le péritoine) étaient recouvertes d’endométriose. A l’époque, le diagnostic était beaucoup plus long et compliqué à poser et tant qu’un kyste n’était pas visible à l’échographie et à l’IRM, pour les médecins, c’était dans la tête, tout était normal. Il aura fallu cette opération chirurgicale pour déceler l’importante évolution de l’endométriose, invisible aux examens médicaux pendant de nombreuses années.

Suite à cette opération, j’ai subi pendant 6 mois un traitement lourd sous forme d’injections intramusculaires qui m’a provoqué une ménopause chimique, artificielle, subite, violente avec d’importants effets secondaires (bouffées de chaleur, prise de poids, libido en berne, dépression…). Cette période de ma vie où le fonctionnement naturel de mon corps était perturbé et déréglé par la chimie a été très dure à supporter.

A partir de là, j’ai choisi de me tourner vers les solutions naturelles et les médecines douces ne voulant plus subir de traitements aussi forts et persuadée qu’il existait d’autres solutions. J’ai eu la chance de rencontrer et d’être suivie pendant des années par une gynéco spécialisée dans le traitement naturel de l’endométriose, par un ostéopathe/naturopathe, une ostéopathe qui travaillait par voie interne, un psychiatre, une coach et j’ai aussi découvert la sophrologie et la relaxation. J’ai appris à écouter mon corps et je me suis beaucoup documentée sur les traitements naturels, la phytothérapie, l’aromathérapie, l’alimentation anti-inflammatoire…

Même si l’endométriose est une maladie chronique pour laquelle il n’existe pas aujourd’hui de traitement curatif apportant une guérison définitive, j’ai réussi à me soulager des douleurs envahissantes, j’ai appris à les gérer et à vivre avec en gardant une bonne qualité de vie. J’ai complètement modifié mon hygiène de vie, je mange ce qui me fait du bien, je prends des compléments alimentaires, je vois régulièrement un ostéopathe, un chiropracteur, je fais du yoga, de la danse, je marche et je cours dans la nature et je fais des exercices de sophrologie et de relaxation régulièrement.

Passionnée par toutes ces médecines douces, ces outils et ces techniques naturels, je suis devenue sophrologue et j’ai étudié la naturopathie. Je vous partage mon intimité car je souhaite aider les femmes qui se sentent perdues face à cette maladie, qui souffrent au quotidien et qui subissent des traitements lourds qui leur provoquent des effets secondaires qu’elles ne supportent plus. Sans vouloir remplacer ces traitements parfois indispensables, je prône une médecine intégrative qui associe à la médecine conventionnelle une médecine naturelle et douce qui a montré des résultats très positifs dans de nombreuses recherches et pour de nombreuses femmes Endogirls.

Après des années de galère, de douleurs et d’errance médicale, j’ai enfin appris à vivre avec mon endométriose en découvrant ces soins complémentaires et ces solutions naturelles.

Je suis aujourd’hui sophrologue, relaxologue, formée à la naturopathie et souhaite aider les 10% de femmes qui, comme moi, souffrent de cette maladie invisible et invalidante.

J’ai décidé de faire de mes douleurs une force en partageant mon expérience pour vous accompagner au mieux dans ce parcours long et difficile.

Work in progress :

🔜 un programme pour Endogirls au naturel arrive tout bientôt, restez connectées !

En attendant, vous pouvez prendre rdv sur Terapiz (visio et au cabinet à Lacanau) :

Prenez soin de vous ❤️✨

Hélène Madranges

Sophrologue, relaxologue, thérapeute holistique

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